Le Dieu est Amour de l'enfer (Page 3)
Mais je dois, avant et surtout, entretenir cette relation avec mon Père en lui parlant continuellement à travers la prière, les chants, et les louanges. De même qu’il me parlera à travers sa Parole, ses inspirations qu’Il mettra dans mon cœur, des visions et des révélations.
Car, en Christ, ma vie doit être consacrée à Dieu ; c’est-à-dire qu'elle ne peut plus être soumise uniquement à mes désirs et à mes caprices, mais elle doit être en premier lieu soumise à la volonté de ce Dieu, que maintenant j’appelle « Abba : Père » !
Aussi, la sanctification me permet de vivre une vie sainte pour Dieu selon qu’il est écrit : « Vous serez saints, car je suis saint. » 1 Pierre 1 : 16. Dans le monde des hommes, le péché n’est qu’un mot, un concept abstrait. Mais dans le monde spirituel, le péché est loin d’être un mot, un simple concept. C’est une souillure qui entache l’âme. C’est comme si tu t’étais habillé en blanc pour une fête ou un mariage ; tiré à quatre épingles dans ton beau costume ou ta belle robe, puis quelqu’un te lançait une boulette de boue puante sur ton beau linge blanc rayonnant. C’est la catastrophe ; en aucun cas tu ne peux te présenter à la fête dans un pareil état. Tu dois absolument te changer. Voilà pourquoi Dieu ne plaisante pas avec le péché. Dieu est Saint, absent de toute souillure. Son royaume aussi est Saint, absent de toute souillure. Donc pour accéder à ce royaume, si ton âme est souillée, l’entrée te sera refusée, naturellement.
Puisque la sainteté fait partie des attributs de Dieu, il est donc normal que tous les enfants de Dieu partagent cette nature et deviennent eux aussi saints. C’est pour cela que le processus du salut de Dieu commence avec la repentance. Parce que quand tu te repens devant Dieu et tu confesses Jésus, le sang de Jésus peut pardonner tous tes péchés, te laver et te redonner ainsi ton beau linge blanc rayonnant, absent de toute souillure, selon qu’il est écrit : «…le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1 : 7 ; « …Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. » Psaumes 51 : 9. Et tu accèdes ainsi à la sanctification dite de positionnement (la position en Christ), ou encore la sanctification de principe. C’est cette sanctification qui te permet d’entrer dans le royaume de Dieu, advenant que tu passerais de vie à trépas tout de suite après ta confession (le salut de Dieu dans la Bible est immédiat, contrairement à d’autres religions qui font planer un « peut-être » ou un flou au-dessus de la tête de leurs adeptes).
Cependant, il faut bien différencier la sanctification, de la théorie du « salut par les œuvres », qui n’est pas biblique. On ne fait pas de bonnes œuvres pour devenir bon aux yeux de Dieu, afin d’obtenir le salut. Mais la sanctification, c’est l’état de pureté qu’on acquiert dans la nouvelle naissance, en venant à Christ (2 Corinthiens 5 : 17), et qu’on améliore jour après jour, jusqu’à tendre vers la perfection. C’est pour cela que le processus de sanctification commence avec la repentance. C’est avec la repentance que commence la nouvelle vie ! Cette nouvelle vie demande la sanctification, le processus continuel de séparation d’avec les impuretés de la vie, de la chair et de l’esprit afin de tendre vers cette perfection absolue !
A la repentance, étant donné que tous nos péchés accumulés jusque-là sont effacés, nous sommes donc devenus saints, devant Dieu, en Jésus-Christ (le positionnement ; le vrai Saint, c’est Jésus-Christ, mais par la foi en Jésus-Christ, nous partageons sa nature sainte). Par contre, après la repentance, si on continue à vivre dans ce corps charnel, ce corps de faiblesse, soumis au péché, maintenant garder cette sainteté qu’on a reçue avec la repentance devient un combat de tous les jours. Voilà pourquoi, la vie chrétienne est une vie de combat. Venir à Christ, c’est entrer sur le champ de bataille et devenir un combattant, au sens propre du terme !
La vie en général est un combat, dit-on souvent. On doit se battre pour atteindre nos objectifs, se battre pour élever nos enfants, pour terminer nos études, pour faire une carrière enrichissante, se créer une vie, entretenir de bonnes relations avec les gens et la famille…etc. Notre combat prend fin quand on rentre dans la tombe. Mais on fait tout ça seulement pour des choses périssables ; pour la teigne et la rouille. Pour les biens de ce monde, un monde qui est appelé à disparaître bientôt. Mais la sanctification, c’est le combat pour les choses éternelles ! Malheureusement, la grande majorité des gens sur la planète n’a pas compris cet enjeu.
A la chute, quand le premier homme Adam, a choisi d’obéir au serpent au lieu qu’à Dieu dans le jardin d’Eden, l’une des conséquences de cette désobéissance, c’est que l’humain a revêtu une nature charnelle. C’est-à-dire une nature qui lui pousse à pécher et à vivre dans le péché. C’est pourquoi, l’homme naturel, non régénéré par l’Esprit de Dieu (n’ayant pas encore la nouvelle vie en Christ), ne sait même pas ce qui est péché et ce qui ne l’est pas. Il vit naturellement avec une nature qui est inimitié de Dieu (ennemi de Dieu). La nature pécheresse est devenue la nature humaine, et c’est une nature que partagent tous les descendants d’Adam sans exception. C’est pour cela que l’écriture dit que « tous ont péché.. ».
David lui, va s’exprimer ainsi dans le Psaume 51, le verset 7 en disant : « Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché. ». C’est une nature qui tend à garder l’homme éloigné de Dieu ; puisque Dieu ne tolère pas le péché, celui-ci a comme effet principal de tenir l’homme loin de la face de Dieu. « Non, la main de l'Eternel n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter. » Esaïe 59 : 2.
Donc le premier aspect du combat spirituel du chrétien, c’est de se battre contre cette nature charnelle qui nous pousse à pécher, et ainsi de retomber sous le coup du jugement divin (chaque péché est une dette qu’il faudra payer tôt ou tard). Tous les jours de la vie du chrétien est un jour de combat. Un combat pour contrôler ses pensées, pour contrôler les paroles qui sortent de sa bouche, pour contrôler son comportement et ses actions afin de ne pas pécher contre son Père Céleste. Voilà pourquoi, la Parole doit être la lumière qui éclaire la voie du Chrétien.
C’est un combat contre la chair de faiblesse qui porte en elle des désirs qui sont contraires à la volonté de Dieu, de ce Dieu que tu voudrais bien qu’il te sauve par amour. Car il est écrit : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. » Galates 5 : 19 – 21.
Se battre contre sa nature pécheresse, c’est engager un combat contre soi-même. C’est l’homme intérieur (l’esprit), qui veut se soumettre à la loi de Dieu (la loi spirituelle), qui se bat contre l’homme extérieur (la chair, le corps), qui a des pulsions, des passions qui sont complètement contraires. Le premier aspect de ce combat est en opposition directe avec l’idéologie dans le monde « d’être soi-même », de se laisser porter par ses sens et ses désirs. Car si les désirs de la chair sont naturellement contraires à la volonté de Dieu, une telle idéologie ne contribue qu’à encourager les gens à vivre dans un état de rébellion avec la Parole de Dieu.
Cette force qui est dans nos membres et qui nous pousse à pécher, l’apôtre Paul, l’appelle « la loi du péché ». Et il décrit la problématique de cette loi dans le chapitre 7, les versets 14 – 25, du livre des Romains comme suit :
« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne. Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi.
Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. »
Ainsi donc, si la vie chrétienne est une vie de combat, c’est surtout un combat contre cette « loi du péché » qui agit dans nos membres, et qui nous rend esclave de ce dernier. Lutter contre ses pulsions, ses passions, ses addictions, et les mauvais penchants de son cœur, c’est un combat qui n’est pas toujours facile. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. » Luc 9 : 23. Se charger chaque jour de sa croix, cela veut dire que c’est une lutte quotidienne.
Et comme si un seul ennemi ne suffisait pas, en plus de combattre la chair, qui est je dirais un ennemi intérieur, mais le chrétien doit aussi affronter un ennemi extérieur qui est le Grand Ennemi de Dieu et de l’humanité : Satan le Diable, et les myriades d’anges déchus qui sont sous ses ordres. J’aborderai plus en profondeur le sujet de ce grand ennemi : qui est-il, d’où vient-il, quel est son objectif…etc. ; et le combat spirituel qu’il mène dans le monde, dans mon autre texte « Connais-tu ton ennemi ? »
Je sais qu’en ces temps modernes, beaucoup de gens ne croient plus au Diable. Ni aux esprits, encore moins aux démons… Mais si la Bible dit : « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » Ephésiens 6 : 12 ; c’est pour une bonne raison. C’est parce qu’il y a toute une légion d’êtres spirituels, qui combattent l’humanité de toute leur force et de toute leur énergie. Pour empêcher à l’homme de trouver Dieu, de nouer une relation d’amour avec Lui, et ainsi vivre dans le bonheur parfait. La jalousie de ces êtres envers l’humanité alimente leur haine. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient eux-mêmes dans la présence de Dieu dans un passé lointain. Ils se sont engagés dans la voie de la folie, en se rebellant contre leur Créateur, suivant un leader aveuglé par son orgueil ; ils ont donc logiquement été chassés du ciel. Et donc maintenant ils ont tout perdu : leurs privilèges célestes, leur connexion avec la source de vie… et leur destination, c’est le châtiment éternel.
Tandis que l’être humain, cet être insignifiant, tiré de la poussière de la terre, Dieu l’a donné la possibilité de vivre en communion avec Lui ; le permettant de transcender sa nature et l’élevant même au-dessus des anges. Dieu appelle ses anges : ses serviteurs, ses messagers. Alors qu’à l’homme, l’amas de poussière sur patte, il veut donner le statut d’enfant. Fils et filles de Dieu, cohéritiers de toute la création avec Jésus-Christ (la nouvelle création). Mon ami (e), avec de tels privilèges que le Dieu du ciel veut t’accorder, si tu ne te lèves pas de bon matin pour combattre, ces esprits méchants qui te détestent au plus haut point, ne feront qu’une bouchée de toi !
Voilà d’où vient toute l’animosité du monde des ténèbres envers l’humanité. Et pourquoi ces anges déchus vouent un combat sans merci, et jusqu’à la mort aux êtres humains. Donc toi, si tu veux accéder au royaume de Dieu, entrer dans la félicité du Père ; tu sais que tu dois te préparer au combat : « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. » 2 Timothée 3 : 12.
Donc, le combat du chrétien est un combat contre la chair, qui a des désirs contraires à ceux de l’esprit. Mais aussi, un combat contre les esprits méchants du monde des ténèbres, qui veulent utiliser la faiblesse de notre corps charnel par la tentation, pour nous faire broncher dans notre marche de sanctification, nous décourager, et même nous faire perdre la foi. Entretenir cette division entre l’homme et son Dieu. Le combat, c’est un combat jusqu’à la mort. Parce qu’après la mort, ce n’est pas le néant, comme beaucoup le pense, mais le jugement : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, » Hébreux 9 : 27. Mais quand tu crois au Fils, et que tu gardes la foi jusqu’à la mort, le jugement n’est plus pour toi, car tu as déjà été disculpé devant la justice divine par le sang de l’alliance, le sang coulé à la croix : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Jean 5 : 24.
Aussi, je vais te dire une vérité qui te choquera peut-être ! Chaque homme, chaque femme qui nait sur cette planète, est déjà sur la route de l’enfer. Tu nais, tu vis, tu meurs et tu vas en enfer. C’est comme ça ! Ce n’est pas ainsi parce que Dieu est méchant, mais c’est ainsi parce que tu es né dans la race des hommes, et cette race a été déchue, depuis la désobéissance du tout premier homme Adam.
L’humanité, c’est comme un fleuve, un fleuve immense qui s’écroule lentement. En surface le fleuve est paisible, mais en dessous le courant est assez fort. Et en dépit du calme relatif du fleuve, il y a un danger à l’horizon, ce fleuve paisible conduit vers une haute cascade meurtrière. Rester dans le fleuve, se laisser porter par le courant, c’est simple et c’est facile. Mais c’est la mort assurée, dans la cascade (l’enfer). Où, tu peux te battre pour sortir du fleuve pour avoir la vie (la vie éternelle). Mais comme tu ne peux pas t’en sortir tout seul, c’est là que l’amour de Dieu te vient en aide. Il te tend une perche au-dessus du fleuve (le sacrifice de la croix). Toute personne, qui veut se battre contre le courant (les ennemis) pour prendre la perche, aura la vie sauve (quiconque croit). Mais toute personne qui trouvera tellement plus facile de suivre le courant, ou ne prendra même pas la peine de prendre la perche, finira sa vie malheureusement dans la cascade. Le courant qui veut t’emporter dans la cascade, ce sont tous les ennemis que j’ai cité plus haut : la chair, les esprits méchants, le péché…. Etc.
Gagner le combat en vaut la peine, le jeu en vaut la chandelle ; puisque la récompense ultime des vainqueurs est écrite ici : « Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » Apocalypse 21 : 7. Les vainqueurs seront les cohéritiers de toute la nouvelle création avec leur Sauveur Jésus-Christ, le dernier Adam, et seront appelés fils de Dieu. Un homme créé à partir de la poussière de la terre, devenu maintenant immortel, avec un lien de parenté directe avec le Dieu vivant, source de toutes choses. Qui ne voudrait pas d’une telle récompense ?
Mais quand le combat fait rage, certains tombent au combat et sont vaincus, et d’autres encore ne prennent même pas la peine de lever le petit doigt : ce sont les lâches ! Ceux qui jettent l’épée avant même d’avoir combattu.
Et nous voici arriver au but ultime, de cette idéologie, que nous sommes en train de débattre : la fabrique à lâches. On a dit beaucoup de choses. Un long détour pour arriver ici, mais ô combien nécessaire pour bien comprendre les concepts et les enjeux.
Cette idéologie du « Dieu est amour de l’enfer », n’est rien d’autre qu’une « fabrique à lâches ». Comprenez bien ! Quand tu crois, ou je devrais dire de préférence : on t’a fait croire que Dieu t’aime, qu’Il va te sauver, et qu’en plus déjà toi t’es une bonne personne ; tu n’as jamais fait de mal à une mouche. Qu’est-ce qu’il te faut d’autre pour recevoir le salut de Dieu ? De ton point de vue, absolument rien ; la question est réglée !
Tu deviens alors passif (ve), ignorant (e) de la parole de Dieu. Tu attends un salut, tandis que tu n’as jamais pris la responsabilité qui est tienne, de confesser Jésus-Christ (d’obtenir la nouvelle naissance). Tu ne sais pas qu’il te faut t’engager dans le processus de sanctification, « sans laquelle personne ne verra le Seigneur » ; et tu ignores totalement qu’il a y une bataille pour garder la foi et la sainteté, qui fait rage là dehors. Maintenant te voilà toi, tu t’attends à ce que le Dieu du ciel vienne te sauver ; que ce Dieu t’accueille dans son paradis sous le prétexte qu’Il est un Dieu d’amour, au milieu de ses vainqueurs. Alors que tu n’es pas un vainqueur, tu es un vaincu. Tu as été vaincu par l’ennemi, avec l’arme de la lâcheté !
Au grand matin de l’éternité, quand tous les vainqueurs de Dieu se rassembleront pour festoyer aux noces de l’Agneau après la résurrection ; quand toutes les larmes auront été essuyées : les calamités, les souffrances, les manquements, les peines, les persécutions, les douleurs, les chagrins… auront été remplacés par la joie et l’allégresse. Quand tous les élus de Dieu, de toute race, de toute nation, de toute tribu et de toute langue se rassembleront pour se réjouir dans l’accomplissement d’une promesse millénaire de la part de leur Père, tu t’attends à y être présent (e) ? Alors que quand la bataille faisait rage, tu as été te cacher dans les jupes de la passivité et de la lâcheté ? Quand la bataille faisait rage, aucun ennemi sur le champ de bataille ne s’était plaint d’avoir reçu un coup d’épée de ta part, même pas une gifle, encore moins une éraflure. Quand la bataille faisait rage, tu disais que ce n’était pas ton combat. Maintenant tu aimerais festoyer avec les vainqueurs ? Tu as vainquit qui ?
Les vainqueurs hériteront la vie éternelle, et seront appelés fils de Dieu. « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. » Apocalypse 21 : 8. Les lâches sont en tête de liste parmi les candidats pour l’étang ardent de feu et de soufre. Voilà l’implication ultime du « Dieu est amour de l’enfer ». Fabriquer des lâches, qui espèrent un salut qu’ils ne verront jamais. C’est le propre même de l’ennemi, de propager des idéologies dans le monde pour duper les gens, afin qu’ils atterrissent en enfer, ne comprenant pas ce qui leur arrive.
Mais gloire soit rendu à Dieu, toi qui as pris le temps de lire ce texte, maintenant tu connais la vérité. Tu as donc la capacité de faire un choix. Le choix de venir à Christ dès aujourd’hui, t’engager dans la bataille, ou continuer à suivre le courant, tranquillement dans le fleuve. Mais si tu fais le choix de suivre le courant, tu connais déjà ta destinée.
Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, et tant qu’il y a de la vie il y de l’espoir ; aussi longtemps que tes yeux ne sont pas encore fermés pour toujours, tu peux donner ta vie à Christ, recevoir ce cadeau précieux de Dieu qu’est le salut et commencer le combat pour l’éternité ! Qui c’est, peut-être au soir de ta vie, tu pourras t’exprimer comme Paul en ces termes : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » 2 Timothée 4 : 7 – 8.
Jésus frappe à la porte de ton cœur aujourd’hui cher (e) ami (e). Vas-tu lui ouvrir la porte et accepter de devenir un véritable enfant de Dieu ? Ou préfères-tu passer toute ta vie à travailler pour la teigne et la rouille, en pensant que Dieu va finir par te sauver parce qu’il est un Dieu d’amour, et que ne jamais fait de mal à personne suffit à te justifier devant Dieu ? Dieu respecte ton libre arbitre cher (e) ami (e), si tu ne l’invites pas dans ta vie, il ne forcera pas la porte. C’est à toi de dire « Oui » à Christ : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. » Apocalypse 3 : 20.



